William Klein a bousculé le cinéma, comme il avait révolutionné la photographie en 1956 avec son livre sur New York. Ce dernier lui a d’ailleurs donné ses premières envies de mise en scène. Il aurait voulu tourner l’avant et l’après des photos.
Les images qu’il affectionne – photos, journaux, télés, inserts, affiches, tags, graffitis, collages, pubs, reportages, archives, documents, bavures, blancs-noirs du monde en déroute – sont venus s’insérer dans son cinéma imaginaire. Et donner ce style reconnaissable entre tous, le style de William Klein.
Klein a touché à divers genres, du conte de fées à la fable, du portrait brut à la caricature. Il a tourné pour la télévision, réalisé deux cent cinquante films publicitaires, dessiné ses affiches de films, mis en page et maquetté ce livre, comme tous ses livres… Sa marque : l’œil global. Ou le principe de la Dévoration.
BIOGRAPHIE
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